des investissements d’envergure pour le port de demain
Outre la mise en place d’un système de gouvernance simplifié, cette union portait avant tout sur le développement de la plateforme portuaire dans le respect des règles de durabilité. Ainsi le gestionnaire a travaillé sur un projet d’investissements d’envergure axé sur trois objectifs principaux :
Au sein de chaque axe ont été identifiées des actions à mener sur la base d’une concertation avec l’ensemble des usagers. Pour faciliter les échanges, le gestionnaire a instauré un conseil au développement réunissant toutes les familles professionnelles présentes à Chef de Baie et utilisant le site portuaire.
Cette concertation a permis de prioriser les actions et de définir un plan stratégique de développement dont les investissements ont été estimés à 15 M€.
Les deux collectivités ont acté en début d’année 2021 leur participation à ce programme de travaux au sein de leur instance de gouvernance.
Le programme Port Chef de Baie 2025 est aujourd’hui en cours de réalisation accompagné par des bureaux de maîtrise d’œuvre.
Le Port de Chef de Baie est en charge de la collecte et de l’évacuation des déchets professionnels sur l’ensemble de son site.
Les principales sources de déchets sont identifiées par :
Conscient des enjeux environnementaux de plus en plus pressants et de la nécessité de réduire au maximum son propre impact écologique, le Port de Chef de Baie mène depuis plus de quinze ans une stratégie visant à valoriser ces matières. L’avancement de sa stratégie de gestion est entièrement dépendante des avancées technologiques en matière de traitement.
Au début des années 2000, le Port de Chef de Baie met en place au sein de la halle à marée le tri des déchets organiques afin de les acheminer vers de nouvelles voies de traitement. Ces coproduits trouvent depuis une seconde vie dans la confection de farines animales.
Au début des années 2000, le Port de Chef de Baie met en place au sein de la halle à marée le tri des déchets organiques afin de les acheminer vers de nouvelles voies de traitement. Ces coproduits trouvent depuis une seconde vie dans la confection de farines animales.
En 2017, son partenariat avec l’association BIOTOP lui permet de trouver de nouvelles voies de valorisation pour les films plastiques utilisés en grande quantité dans la marée. Après retraitement, ils permettent la confection de billes de polyéthylène utilisées dans la filière de plasturgie. Elles serviront à la création d’une multitude d’objets diversifiés.
Plus récemment, ce sont les filets de pêche usagés de la flotte rochelaise qui ont trouvé une seconde vie. Le Port de Chef de Baie après s’être engagé au sein du projet Pechpropre mené par la Coopération Maritime, a signé un contrat avec une jeune entreprise, Valoryeu, qui exploite la fibre plastique des filets de pêche pour réaliser des bobines de fils pour impression 3D. En octobre 2021 et pour la première fois à Chef de Baie, les big-bag de filets de pêche usagés ont été rapatriés sur le site de l’entreprise à l’île d’Yeu en utilisant un transport doux, le bateau à voile.
Enfin, un cap est franchi en 2021 avec la mise en place d’une voie de valorisation des emballages P.S.E. Sources importantes de déchets sur le port, les caisses polystyrène très utilisées dans la marée sont aujourd’hui compactées directement dans les installations du site de Chef de Baie. Le gestionnaire portuaire a fait l’acquisition d’une presse à polystyrène qui lui permet de confectionner des pains revendus à des industriels pour la confection d’isolants ou la création de nouvelles caisses PSE.
Crédit photo : Tom Simon
Le Port de Chef de Baie s’est engagé dans une politique de réduction de ses dépenses énergétiques. Après la mise en place de système d’allumage en cohérence avec l’activité professionnelle et l’intensité lumineuse naturelle, il a entamé depuis plus de deux ans le remplacement de l’ensemble de ces éclairages par des systèmes de basse consommation.
Le Port de Chef de Baie travaille aujourd’hui pour mettre en place un dispositif photovoltaïque sur son site portuaire. L’énergie ainsi créée pourrait lui servir à alimenter en partie les consommations générées par la réfrigération du bâtiment.
Plus d’informations à venir sur ce projet d’envergure.