Malgré un corps trapu, le thon rouge reste un grand athlète capable de longue migration et de vitesse de pointe à 100 km/h. Il arbore une coloration bleu-nuit sur son dos alors que son ventre blanc inonde l’océan de reflets argentés.
Des pinnules viennent parer le reste de son corps.
En 2021, 6 tonnes ont été débarquées à la criée de La Rochelle provenant de la petite pêche à la journée.
Le thon rouge est un poisson océanique et pélagique. Il vit au milieu de l’océan regroupé en petit banc. Prédateur vorace, il se retrouve en haut de la chaine alimentaire se nourrissant surtout de petits poissons pélagiques et de crustacés.
Le thon rouge fait aujourd’hui l’objet d’un suivi très stricte tant lors de sa pêche que de sa commercialisation. Pêcheurs et acheteurs doivent se déclarer sur un site européen pour pouvoir travailler ce produit. Aujourd’hui les stocks européens se rétablissent largement.
Cru ou cuit il est apprécié largement pour la saveur et la texture de sa chair rouge ! Et ce, depuis près de 7 000 ans. Dès l’Antiquité, le thon rouge a su plaire aux palais des hommes. Conservé dans l’huile d’olive ou mangés frais, il faisait l’unanimité chez les Grecs et les Romains.
Saviez-vous que chaque année au japon la première vente de thon rouge provoque un véritable engouement des acheteurs. Les restaurateurs et grossistes sont prêts à dépenser des sommes folles pour se procurer le thon le plus cher lors de cette vente.